La PM du maire de Carrrières-sous-Poissy empêche la libre expression au marché du dimanche
Les agents de la police municipale ont été dépêchés pour tenter d’entraver la libre expression.
Sous un soleil de printemps, ce 27 avril, le marché du dimanche de Carrrières-sous-Poissy a été la scène d’une altercation sur le droit de s’exprimer ou non dans une démocratie locale. Les défenseurs des chalets flottants de l’étang de la Galiotte sont remontés et comptent poursuivre leur actions.
L’ambiance du marché du dimanche de Carrières-sous-Poissy a été troublé par une altercation entre des riverains et défenseurs des chalets de l’étang de la Galiotte et les forces de la Police municipale de la ville de Carrières-sous-Poissy. Aussitôt arrivés pour distribuer des tracts et des ballons près du marché du dimanche, le placier a appelé quelqu’un d’important. Qui aurait pu être ? Certains disent le maire ? D’autres spéculent sur le fait d’avoir appelé la divine Providence. En tout cas, des forces de la PM se sont déplacés pour empêcher les manifestants et défenseurs des chalets de l’étang de la Galiotte de sensibiliser la population. Pour Emmanuel Soyer, président de l’association la Galiotte, qui distribuait des tracts, « les manifestants sont victimes d’une intervention policière, particulièrement agressive… » qui tentent de bâillonner des citoyens.
Pour mémoire, le département des Yvelines avait donné l’ordre de détruire ces chalets flottants et les riverains ne sont pas de tout d’accord. Sur ce problème d’aménagement de territoire, le maire de Carrières-sous-Poissy, Eddie Aït n’a pas voulu prendre position et tente toujours d’éviter à choisir car cet enjeu risque de peser lourd lors des municipales de 2026.
Selon Antony Effroy, conseiller municipal d’opposition à Carrières-sous-Poissy, « cette intervention a été effectuée par le maire Eddie Aït et s’interroge sur la légalité de la démarche. Les manifestants étaient à l’extérieur du périmètre du marché et, de toute façon, c’est un lieu public le marché.«
Et Anthony Effroy a souligné l’intimidation vis-à-vis de la presse, » même les journalistes de TF1, venus couvrir le combat des habitants, ont été priés de quitter les lieux. »
Anthony Effroy a même défié l’agent principal de la PM de l’arrêter et de l’amener au poste de la PM. Sans suite. La rédaction a demandé des explications à la municipalité sans résultat. Eddie Aït est un maire qui sait communiquer mais pas sur des sujets fâcheux. Les riverains ne comptent pas se laisser faire et vont continuer « à défendre le patrimoine local ».
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