Triel : « Ukraine n’est pas abandonnée »

Lors du concert organisé par Accueil d’Enfants France-Ukraine (AEFU), le 8 mars à Rémi-Barrat, à Triel-sur-Seine, environ 200 personnes étaient présentes pour chanter et encourager l’Ukraine.


L’association Accueil d’Enfants France-Ukraine (AEFU) a organisé, le 8 mars, un concert vibrant au bénéfice de ses actions pour et par l’Ukraine. Divisé en deux parties, ce concert a été une occasion de se retrouver, d’échanger et de se préparer pour la suite des événements de la géopolitique internationale. Quelque soit l’issue, il est utile de savoir que l’Ukraine ne sera abandonnée par le tissu social et solidaire de la vallée de la Seine.

D’emblée, les organisateurs de l’association AEFU(1) l’ont souligné : « il faut continuer comme le colibri du dicton, d’apporter notre goutte d’eau, qui n’éteindra pas l’incendie, mais qui aide quelques enfants parmi tous ceux qui souffrent en Ukraine. » Cela dit, lors que l’on examine les talents ukrainiens présents ce soir là on imagine que l’esprit de résistance est toujours présent par la danse et la musique.

Lors de la première partie de la soirée, Varvara Shtukar, avec un talent inouï et téméraire, a présenté le déroulée comme une soirée cabaret. On dansait, on chantait, on applaudissait des chansons comme « Jivie et Cha cha cha« , la chanteuse Daria Shtukar a interprété la chanson « Vaut-il la peine ou non ? » L’inoubliable Oksana Valchuk a fait valser son accordéon au rythme de la musique traditionnelle ukrainienne. En somme, c’était un moment émotif profond et plaine de chaleur humaine. Ce sentiment a traversé la salle de Rémi-Barrat.
Oui il vaut la peine de défendre l’Ukraine car, depuis trois ans, elle a défendu nos valeurs et nos principes sans frémir, mais son courage et son abnégation sont presque épuisés. Dans ce moment d’épuisement, les propos de la jeune Varvar Shtukar sont touchants pour afin de mieux comprendre l’état de nos « compatriotes » ukrainiens : « Et pour terminer, voici une chanson qui nous invite à réfléchir… Que vaut-il vraiment la peine de faire ? Que devons-nous vraiment préserver dans nos vies ?… Cette chanson ukrainienne est poignante et plein d’émotion. Elle parle des doute, des sentiments profonds et de la douleur d’une séparation, du combat intérieur entre le cœur qui refuse d’oublier et la raison qui comprend qu’il faut avancer. »

Tellement bien explicité comme dilemme pour les uns et pour les autres. En tout cas, pour le moment, personne n »oubliera l’Ukraine et ce concert démontre que l’esprit de solidarité entre des habitants de la vallée de la Seine et des Ukrainiens reste bien vivant. Le public a applaudi les artistes ukrainiens avant la pause de la soirée.

Par la suite, le groupe de jazz, animé par Jean- François Jouannaud, a offert une deuxième partie plus classique et jazzy pour ses amateurs. C’était une soirée agréable pour la Paix tout en se préparant pour le pire de la bêtise poutinienne.


Légende : un public fort attaché à la cause ukrainienne. (J2R)


Note
1. Association membre de la Fédération Echanges France Ukraine, pour en savoir plus : www.aefu.org
Tél 06 22 79 08 22