Actualités

Journal des 2r : 1/7/2024(Législatives, Epône, Les Mureaux, Meulan, Triel, Vaux, Verneuil, Vernouillet Olympisme, associations, été 2024)

Edi­tion du 1er juillet 2024 « Jour­nal des 2r » en vidéo, une spé­ciale « été 2024 » et élec­tions légis­la­tives anti­ci­pées, qui a été enre­gis­trée dans la cave du Tré­so­rier de l’association ADAIM en ges­tion…

lire plus

Législatives dans la 7e circo : L’atterrissage risque d’être compliqué et le réveil douloureux …

par | 22 juin 2024 | Poli­tique

Auré­lien Rous­seau (NFP) et Nadia Hai (Ensemble) sont deux para­chu­tés ini­tia­le­ment LREM qui main­te­nant s’op­posent (J2R)

Dans cette tri­bune d’un citoyen libre, Claude Hen­ri Ney ana­lyse les traits des can­di­dats à la dépu­ta­tion. La 7e cir­cons­crip­tion des Yve­lines, long­temps déte­nue par Michel Rocard puis par Pierre Car­do, est aujourd’hui deve­nue un ter­rain d’atterrissage pour para­chu­tés de tous bords.

Est-ce la proxi­mi­té de l’Aérodrome de Verneuil/Les Mureaux, pro­pice aux sauts en para­chute, ou la Plaine de Chan­te­loup, zone de recy­clage … pour can­di­dats en manque de cir­cons­crip­tion ou un ter­rain de chasse pour par­tis en manque d’inspiration. Le comble de l’absurde : ces para­chu­tés sont tel­le­ment peu convain­cus du bien-fon­dé de leur can­di­da­ture, qu’ils ne votent pas pour eux-mêmes.

Concours de parachutistes de haut vol

Tou­jours est-il que la ten­dance aux arri­vages exté­rieurs, ini­tiée par LREM, le par­ti du Pré­sident dès 2017 avec le para­chu­tage d’une maire adjointe de Pois­sy (certes com­mune voi­sine de la 7e cir­cons­crip­tion), elle-même (ou plu­tôt son sup­pléant et d’autres can­di­dats poten­tiels, élus de la cir­cons­crip­tion), éli­mi­née en 2022 au pro­fit d’une can­di­date … para­chu­tée, élue depuis 2017 à Trappes avant d’atterrir chez nous (alors qu’elle n’habite pas sa cir­cons­crip­tion) à la sur­prise géné­rale … et sur déci­sion du prince : vents contraires l’ayant déviée des ses terres ou néces­si­té de recy­cler une éphé­mère ministre délé­guée (moins de 2 ans) car LREM avait du monde à pla­cer. Inutile de pré­ci­ser qu’elle n’habite tou­jours pas dans une 14 des com­munes de la 7e cir­cons­crip­tion. À chaque (rare) fois qu’elle met les pieds chez nous, elle a de la route à faire… comme tous les para­chu­tés.

Aujourd’hui, elle s’affiche volon­tiers avec des vedettes pari­siennes (de la poli­tique) et, sur les mar­chés, ses sup­por­ters aiment à par­ler de 70 mil­lions d’euros qu’elle aurait « déver­sé » sur la cir­cons­crip­tion à l’instar d’un se ses défen­seurs ren­con­trés sur le Mar­ché de Ver­neuil, inca­pable de dres­ser la liste des pro­jets aidés (hors cré­dits com­muns) sans rap­pe­ler que tous ces mil­lions dépen­sés par d’autres, sortent d’abord de nos poches.

La can­di­date qui se pré­sente sous les cou­leurs des « Répu­bli­cains à droite sou­te­nue par le Ras­sem­ble­ment natio­nal » découvre, elle aus­si (comme sa sup­pléante), depuis son para­chute, notre sec­teur.
Ani­ma­trice télé, res­tau­ra­trice en Gua­de­loupe, à Paris, à Saint Tro­pez, à Pois­sy et, enfin, à Maule (sans oublier les cui­sines de l’ONU et le Roi du Maroc pour les­quels elle écrit, dans une lettre aux élec­teurs ces der­niers jours, avoir cui­si­né), suc­ces­si­ve­ment sou­tien d’Anne Hidal­go et des listes PS aux muni­ci­pales à Paris, conseillère régio­nale élue sur la liste de Valé­rie Pécresse, LR, char­gée de la pro­mo­tion des métiers de bouche (avant d’abandonner la majo­ri­té régio­nale), can­di­date, para­chu­tée, en 2017 aux légis­la­tives à Paris au titre de LR (éli­mi­née au 1er tour et décla­rée inéli­gible pour 1 an), char­gée d’une mis­sion minis­té­rielle visant à la « pré­ser­va­tion et à la pro­mo­tion des patri­moines culi­naires des Outre-mer » en 2021 par le ministre LREM de l’Outre-mer d’E Macron, sou­tien ensuite de Valé­rie Pécresse (LR) au Pré­si­den­tielles de 2022 avant de quit­ter rapi­de­ment ses fonc­tions, jugeant la cam­pagne (ou la can­di­date) « hors-sol » et regret­tant son « manque de sin­cé­ri­té ».

Au légis­la­tives de 2022, elle se pré­sente dans la 9e cir­cons­crip­tion des Yve­lines en reven­di­quant le sou­tien d’E. Macron … pour faire bar­rage à la can­di­date LR … para­chu­tée. Cela se passe de com­men­taires, sur­tout quand on voit que sa sup­pléante d’aujourd’hui, n’est autre qu’une dépu­tée euro­péenne Ras­sem­ble­ment natio­nal, elle aus­si adepte du tou­risme élec­to­ral (ou des sauts en para­chute). « Babette » a un tableau de chasse très diver­si­fié à son actif. Spé­cia­liste des para­chu­tages elle témoigne sur­tout d’une grande diver­si­té dans le choix de ses ter­rains d’atterrissages.

Avec le réchauf­fe­ment cli­ma­tique, de mau­vaises langues (sur­tout par­mi cer­tains éco­lo­gistes du Nou­veau Front de Gauche) pour­raient dénon­cer le bilan car­bone désas­treux de ces can­di­dats arri­vés sou­vent de loin, avant de repar­tir une fois élus. Mais, ils ne le feront pas et pour cause. Leur can­di­dat, est éga­le­ment para­chu­té.

Faire barrage au RN ne suffit pas

Conseiller muni­ci­pal de Saint-Hilaire-de-Breth­mas, com­mune du Gard depuis 2020 (à 700 km de Conflans), ce haut fonc­tion­naire, membre du Conseil d’État (qui découvre notre cir­cons­crip­tion telle une réserve natu­relle ou un voyage en terre incon­nue), a été suc­ces­si­ve­ment membre du Par­ti Com­mu­niste, du Par­ti socia­liste, de LREM (La Répu­blique en Marche) et, aujourd’hui, du Nou­veau Front Popu­laire.
Ancien direc­teur de l’Agence Régio­nale de San­té (2018 – 2021, nom­mé par E. Macron) qu’il a quit­té suite à un « bur­nout » suite à la crise du Covid, Direc­teur de Cabi­net de Mme Borgne, Pre­mière ministre de M Macron de mai 2022 à juillet 2023 (et à ce titre en charge de la réforme des retraites, du report de l’âge légal à 64 ans et de la Loi Tra­vail), après avoir occu­pé des fonc­tions de direc­teur adjoint de cabi­net du maire PS de Paris, Ber­trand Dela­noë, et de 2 Pre­miers ministres socia­listes en 2015 et 2017, cet éphé­mère ministre de la san­té de M Macron, par pré­oc­cu­pé d’un éven­tuel conflit d’intérêt alors que son épouse est direc­trice délé­guée de l’Assurance mala­die (il a démis­sion­né de ce poste au bout de 5 mois en 2023), ancien PDG de la Mon­naie de Paris (cela ne s’invente pas) … (n’en jetez plus), avant d’atterrir chez nous (sans égard pour le bilan car­bone) et qui, une fois élu (si cela devait se faire), oublie­ra très vite qu’un jour, quelqu’un lui a pro­po­sé de décou­vrir ce sec­teur buco­lique à quelques enca­blures de Paris et notam­ment, comme il l’a décla­ré récem­ment à un jour­na­liste, la petite « com­mune de Mont­cient ». (NDLR : le J2R a mal ortho­gra­phié Oin­ville-sur-Mon­cient et ce n’é­tait pas du fait du can­di­dat). 
Mais, c’est sur­tout son pro­gramme qui doit être sou­li­gné : « faire bar­rage au Ras­sem­ble­ment natio­nal ». Un peu juste pour répondre aux attentes de nos conci­toyens deman­deurs de pro­po­si­tions dans les domaines de l’emploi , de la sécu­ri­té, de l’exclusion, des pro­jets envi­ron­ne­men­taux … Et que dire de l’argument, oppo­sé à ceux qui se montrent réser­vé face à sa can­di­da­ture : membre du Par­ti socia­liste, il ne sui­vra pas les pro­po­si­tions, par­fois déli­rante, de ses par­te­naires du Nou­veau Front Popu­laire…

Tout le monde n’a pas l’étoffe de cet ancien Pré­sident du Conseil dépar­te­men­tal de l’Essonne et ancien dépu­té PS, Jérôme Guedj, qui a refu­sé de « se sou­mettre ou de se démettre aux dik­tats de Jean-Luc Mélen­chon » pour s’afficher « Nou­veau Front Popu­laire » et donc « à la bru­ta­li­sa­tion des « Insou­mis » de LFI et du « Nou­veau Par­ti Anti­ca­pi­ta­liste » celui-là même qui demande à « désar­mer les poli­ciers car ils agressent dans les manifs, les jeunes et les quar­tiers popu­laires », tout en se fai­sant para­chu­ter, sous la ban­nière Nou­veau Front Popu­laire, dans la cir­cons­crip­tion de Trèbes, tris­te­ment célèbre depuis l’égorgement du Colo­nel Bel­trame par un ter­ro­riste.
Que l’on me par­donne mais ce genre d’arguments me fait pen­ser au cou­cou qui aban­donne son œuf dans le nid d’autres oiseaux et au jeune cou­cou, à peine éclos, qui jette sans ména­ge­ment les autres œufs ou oisillons par-des­sus bord. Atten­tion aux coups de bec de ceux qui ne se lais­se­ront pas faire.

Je com­prends que pour pro­po­ser aujourd’hui le contraire de ce qu’on a défen­du hier, il faut être sacré­ment souple, tel­le­ment le métier de contor­sion­niste (ou de tou­pie, qui part en vrille plus vite qu’un avion en per­di­tion) est dan­ge­reux pour la san­té. Com­ment se retrou­ver dans ce caphar­naüm. Une chatte ne retrou­ve­rait pas ses petits.

Deux candidats autochtones

Ajou­tez à cela la pré­sence de deux can­di­dats dont per­sonne n’a jamais enten­du par­ler (je parle des élec­teurs) et qui repré­sentent, l’un, le par­ti d’un chro­ni­quer et essayiste qui a dan­ge­reu­se­ment déra­pé au point de faire une sor­tie de route à droite et l’autre, l’extrême oppo­sé. Deux can­di­dats, tel­le­ment incon­nus que les élec­teurs risquent, là encore, de décou­vrir (un jour peut-être) les débris de leur para­chute.

Heu­reu­se­ment qu’on trouve par­mi les 7 can­di­dats pré­sents dans la 7e cir­cons­crip­tion, deux can­di­dats « du ter­roir », qui ont les pieds bien ancrés dans le gypse de l’Hautil ou, tels les coqs, sont rois sur leur tas de fumier :
• Un à l’extrême gauche, une vielle connais­sance, Ali Kaya, ouvrier de l’automobile, habi­tant Conflans-Sainte-Hono­rine depuis plus de 20 ans, qui nous revient inlas­sa­ble­ment, à chaque échéance, pour défendre la Lutte ouvrière. Sa per­sé­vé­rance mérite le res­pect même de la part de part de per­sonne qui ne par­tagent pas ses idées.
• Un à droite, lui aus­si pro­duit du ter­roir, élu à Ver­neuil-sur-Seine, res­pon­sable LR dans la cir­cons­crip­tion depuis des années, Julien Fré­ja­bue, qui se pré­sente avec un sup­pléant confla­nais, ancien élu dans cette ville.

Eux, au moins, sont d’ici, ils connaissent les pro­blèmes que ren­contrent les habi­tants de notre cir­cons­crip­tion et sont à même de vous écou­ter … chez la bou­lan­gère, au coin de la rue. Comme aime à le dire le Pré­sident du Sénat, Gérard Lar­cher, sou­tien de Julien Fré­ja­bue, « ils sont à por­tée de baffes ».

Dom­mage que les autres grands par­tis n’aient pas cher­ché devant leur porte. De can­di­dats de qua­li­té (de tous bords) existent chez nous. Encore fau­drait-il faire confiance au gens du cru plu­tôt de s’essuyer les pieds des­sus sous cou­vert de vou­loir recy­cler. Ajou­tez à cela une cam­pagne d’une briè­ve­té jamais vue, une dis­so­lu­tion éclaire qui, pour cer­tains, res­semblent plus à un « coup d’État per­ma­nent qu’à un acte poli­tique mure­ment réflé­chi, adap­té à la situa­tion actuelle ou aux « caprices d’un gamin pri­vé de son jouet » et tous les ingré­dients de « la chien­lit », chère au Géné­ral de Gaulle, sont don­nées.
Mais je crains n’est pas de Gaulle qui veut. Alors, élec­teurs, même si le temps est comp­té, réflé­chis­sez avant. Après ce sera trop tard.
CN le 21/06/2024

.

Aider notre jour­nal indé­pen­dant en sous­cri­vant à l’a­dresse sui­vante. Par avance mer­ci : https://fr.tipeee.com/les-2-rives-yvelines

RÉSERVEZ VOTRE PANIER DU MARAÎCHER (FERME DE TORCHY) A RETIRER LE VENDREDI OU LE SAMEDI AU RELAIS JOURNAL DES DEUX RIVES 76 RUE PAUL DOUMER À TRIEL !

RÉSERVATION
LES MARDI & MERCREDI
PAR SMS AU 07 67 53 45 63
RENS AU 06 79 69 51 50

Share This
Verified by MonsterInsights