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Eddie Aït récidive : le TA de Versailles le rappelle à l’ordre

Le lundi 24 novembre 2025, le Tribunal administratif de Versailles a enregistré en urgence le référé liberté saisi par M. Farid Lounis.

Saisi en référé liberté par M. Farid Lounis candidat aux élections de mars 2026, le Tribunal administratif de Versailles a confirmé, le lundi 24 novembre 2025, l’enregistrement en urgence afin de permettre à M. Lounis d’organiser une réunion publique dans le cadre de sa campagne municipale. Encore un désaveu juridique pour M. le maire de Carrières-sous-Poissy. La rédaction du J2R a contacté le maire ce matin du 26 novembre, mais la réaction se fait attendre.

M. Eddie Aït, maire de Carrières-sous-Poissy depuis 2020 connaît les astuces pour faire obstacle à ses opposants (ou futurs adversaires) politiques.(1) Cette fois-ci, c’est le tour de Farid Lounis, candidat aux élections municipales de mars 2026 de faire le frais de la tentative d’abus du pouvoir de M. Aît.

Le maire de Carrières-sous-Poissy a voulu faire interdire la réunion publique prévue le 26 novembre 2025, organisée par M. Lounis. Selon le communiqué de Farid Lounis en date du 26 novembre, c’était une « tentative d’interdiction » de la liberté fondamentale de se réunir. M. Eddie Aït a néanmoins reculé face au juge des référés. Ce lundi, le Tribunal administratif de Versailles a confirmé l’enregistrement en urgence du référé liberté déposé par Farid Lounis, suite au refus injustifié, soudain et totalement infondé du maire.
M. Lounis a ensuite souligné le caractère abusif de la démarche de M. le maire : « Ses arguments [sont] faux, contradictoires et juridiquement absurdes; en plus, ils ne résistent évidemment pas à l’examen :
– ignorance complète de sa propre décision municipale DEC2025-83, qui oblige la commune à mettre les salles à disposition des candidats déclarés;
– prétexte inventé d’une prétendue diffusion de match (jamais mentionnée nulle part);
– critique fantaisiste d’une heure d’accueil à 18h45 au lieu de 19h00.
« 

Saisi par M. Lounis, le juge des référés a immédiatement fixé une audience en urgence pour le 26 novembre à 9h00, convoquant la mairie afin qu’elle s’explique sur cette décision manifestement illégale. Par la suite, la mairie a envoyé un courriel d’apaisement pour permettre la tenue de cette réunion. Il va de soi que c’est une victoire de la démocratie locale.
En raison de la ténacité du candidat Lounis, Eddie Aït n’a pu que constater les dégâts. Farid Lounis a sévèrement critiqué ces agissements : « On ne cédera jamais aux intimidations ni aux basses manœuvres.
Farid Lounis a enfoncé le clou :« Eddie Aït a inventé une fausse excuse pour m’interdire une salle.
Il a été rattrapé par le juge. Aujourd’hui, il tente de sauver la face, mais les faits sont là : il a menti, il a reculé, et il a été pris la main dans le sac.
»

Déterminé à poursuivre sa campagne municipale, Farid Lounis a conclu « Carrières-sous-Poissy mérite mieux qu’un pouvoir local qui triche, qui manipule et qui instrumentalise les services municipaux pour faire taire ses opposants.


La réunion publique du 26 novembre est donc maintenue et confirmée
📍 Pôle Michel-Colucci – Salle B1/B2
🕖 Mercredi 26 novembre – 19h
🗣 Thème : Les 10 engagements de Carrières en Commun
Farid Lounis invite les habitants à venir nombreux :
la démocratie locale avance quand les manœuvres reculent.

Note
1. https://journal-deux-rives.com/2025/09/eddie-ait-rappele-a-lordre-la-justice-stoppe-les-derives-autoritaires-du-maire-de-carrieres-sous-poissy/