Exposition à découvrir du 25 février au 14 mai 2017.
1931-1938 : Naissance à Paris chez ses grands-parents maternels. Son père, brillant agrégé de Lettres classiques, étant nommé professeur au Lycée français d’Alger, la famille s’y installe. Il se fait dessiner des lions par sa mère car « c’est l’animal le plus fort ».
1939 -1952 : Après un bref passage à Paris, rejoint la maison familiale d’Yssingeaux (Haute-Loire) à cause de la Seconde Guerre mondiale. Scolarité au lycée Lakanal à Sceaux où son père enseigne. Sous la pression paternelle, il se prépare sans conviction et sans succès au professorat de dessin à l’atelier Met de Penninghen.
1952 -1953 : Antimilitariste, il choisit le Maroc en souvenir de son grand-père paternel (président du tribunal de Fez) pour faire son service militaire. Il est incorporé au 1er régiment de Tirailleurs marocains, semi-disciplinaire.
1954 -1960 : Exerce le métier d’instituteur suppléant tout en étudiant la gravure à l’Atelier 17 de S.W. Hayter jusqu’en 1962. Premières expositions personnelles à la librairie-galerie Au Soleil dans la tête de Jean-Jacques Lévêque.
1961 : Prix de peinture à la biennale de Paris pour Pierre de Lune. Réalise ce que l’on n’appelle pas encore une installation (La Chambre noire). Expose au Salon des Réalités modernes.
1963 : Première exposition décisive à la Galerie La Roue à Paris. Prix de peinture de Biarritz.
1964 : S’oppose violemment à l’Abstraction de l’Ecole de Paris et promeut une nouvelle figuration qu’il baptise Mythologies quotidiennes et qui fédère de nombreux jeunes peintres figuratifs. Organise avec Hervé Télémaque l'exposition Mythologies quotidiennes au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (juillet 1964).
1965 : Son exposition Walt Disney à la galerie Mathias Fels fait scandale. En octobre, le critique Gérald Gassiot-Talabot lance le concept de « figuration narrative » qui sera désormais associé au travail du peintre.
1966 -1967 : Rencontre le sociologue Pierre Bourdieu. Se consacre à peindre les événements qui l’ont marqué au cours de l’année. Ce sera l’exposition L’Année 66, suivie de violentes polémiques sur « la peinture photographique ». Séjour à Cuba avec le Salon de Mai.
1968 : Affiches à l’Atelier populaire des Beaux-arts. Se passionne pour la politique. Consacre une exposition à « ses » Américains.
1970 : Réalise ses grandes toiles sur les thèmes brûlants du moment. Peint des musiciens de jazz.
1972 : Professeur d’arts plastiques à la Sorbonne pendant une dizaine d’années.
1982 -1985 : Peint sur les volumes et produit la série Cinémonde. Créé des décors et costumes de théâtre pour des mises en scène de Michel Puig au théâtre des Ulis et tient différents rôles. Il joue Racine, Molière, Beaumarchais ou Rossini.
1987 : Publie Peindre à l’acrylique.
1988 : Voyage en Chine pendant trois mois. Il en sortira la série Orient-Occident.
1989 : Une double exposition à la Galerie 1900-2000 et à la Galerie de Poche à Paris dresse un bilan de la série Cinémonde.
1991 : Serge Fauchereau consacre à son œuvre une importante monographie (Rancillac, éditions Cercle d’Art).
1994 : Publie une première édition de Voir et comprendre la peinture.
1998 : La situation politique et la répétition des massacres en Algérie lui inspirent une série d’œuvres Algérie, notamment la série Femme d’Alger. Publie Le regard idéologique.
2002 : Présent avec plusieurs œuvres dans l’exposition Les Années Pop au Centre Pompidou et dans l’exposition Paris : Capital of the arts à la Royal Academy of Arts à Londres puis au Musée Guggenheim de Bilbao.
Série de nus à partir de photos qu’il a lui-même réalisées. Continue à traiter des sujets inspirés par les guerres survenues en Tchétchénie, en Afghanistan, au Moyen-Orient, en Irak.
2003 : Les musées d’Issoudun, Saint-Etienne et Dole lui consacrent une importante rétrospective.
2006 : Revient aux toiles consacrées au jazz avec introduction de lumière.
2007 : Série Orchidée. Participe à l’exposition La Figuration narrative des années 1960-70 au Musée de l’Hospice Comtesse à Lille.
2008 : Participe à l’exposition Figuration narrative aux Galeries nationales du Grand Palais à Paris.
2014 - 2015 : Exposition Rancillac « Récits » à L’Aspirateur à Narbonne.
2015 - 2016 : Présent à The EY Exhibition : The World Goes Pop à la Tate Modern à Londres.
2016 : Accepte la publication de son Journal du peintre, qu’il a tenu et rédigé entre 1956 et 1968, avec une présentation de Bernard Vasseur. Expose La Peau du monde à la galerie Jean Brolly (Paris).
HORAIRES D’OUVERTURE
La Maison Elsa Triolet - Aragon est ouverte tous les jours de 14 h à 18 h.
• Appartement-musée :
Visites commentées les samedis, dimanches, jours fériés de 14 h à 18 h et tous les jours en semaine à 16 h.
• Parc et expositions :
Tous les jours de 14 h à 18 h
TARIFS
Tarif plein : 9 € - Tarif réduit : 7 €
Tarif parc et expositions : 5 €
Gratuit pour les moins de 12 ans
Maison Elsa Triolet - Aragon
Rue de Villeneuve
78730 ST ARNOULT EN YVELINES
info@maison-triolet-aragon.com
01 30 41 20 15
V170217